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Parce que le RAVeL en drive droite n'est pas adapté aux trajets domicile/travail à vélo, le GRACQ et des membres du quartier du Longdoz viennent de remettre aux autorités locales et régionales un dossier reprenant toute une série de petites améliorations mais surtout, un projet alternatif permettant de limiter les conflits entre les cyclistes et les piétons.

Dans le cadre de la Task Force initiée par la Ville de Liège en mai 2020, des aménagements ont été opéré à différents endroits de la ville pour encourager l’usage du vélo durant cette période sanitaire compliquée.

Après avoir réalisé, en décembre 2020, une première enquête de satisfaction auprès de la communauté des cyclistes de Liège sur ces aménagements, le GRACQ a souhaité analyser plus en détails quelques aménagements. C’est ainsi qu’après quelques mois d’utilisation, le GRACQ Liège et des membres du Comité de quartier du Longdoz ont procédé à une analyse de plusieurs aménagements réalisés par la Ville de Liège et le Service Public de Wallonie (SPW) au quai Van Beneden, sous le pont Kennedy et sur le pont de Fetinne.

Après plusieurs visites de terrain, il nous a semblé opportun de réfléchir à l’échelle d’un itinéraire cyclable structurant allant de la passerelle Saucy au Pont de Fétinne, permettant de dédoubler le Ravel 1 saturé et inadapté aux déplacements des cyclistes quotidiens. Sur cet itinéraire, nous avons recensé différents points d’attention et améliorations nécessaires pour mieux répondre aux besoins des cyclistes et développer l’usage du vélo.

Le tronçon analysé constitue un collecteur de flux provenant de 4 futurs corridors cyclables tel qu’envisagé dans le Plan Urbain de Mobilité. Ces corridors (L4, L5, L6 et L7) sont prévus pour connecter le centre de la métropole liégeoise avec Angleur, Chênée, Tilff, Esneux, le Sart Tilman, Chaudfontaine (+ la Vesdrienne) mais aussi Ougrée et Seraing.

Si le SPW et la Ville de Liège souhaitent développer les déplacements quotidiens à vélo (et non de loisir) entre la passerelle Saucy et le pont de Fétinne, il nous apparaît en effet essentiel de proposer une alternative au tracé actuel du RAVeL en rive droite sur ce tronçon. Celui-ci, vu son revêtement inconfortable, voire dangereux, sa faible largeur et la présence très importante de piétons, étant inefficace et inadapté pour envisager sérieusement un corridor1 vélo, type d’infrastructure nécessaire pour développer l’usage du vélo dans les déplacements domicile/travail.

Les besoins des navetteurs à vélo

Pour rappel, pour qu’un itinéraire cyclable réponde aux besoins de navetteurs à vélo, il doit être pensé :

• en fonction des besoins des cyclistes au niveau de la sécurité, du confort et de la rapidité,
• pour accueillir au minimum 10% de part modale cyclable (cfr. Le plan Communal cyclable et le Plan Urbain de Mobilité), avec des donc des largeurs adaptées à la situation projetée ;
• pour offrir un avantage sur les autres moyens de déplacement et en particulier la voiture.

De plus, cet « itinéraire BIS » pourrait, à terme, permettre de diminuer fortement la présence de cyclistes sur le tronçon actuel du RAVeL, laissant ainsi une promenade plus agréable pour les piétons, joggeurs et PMR qui l’empruntent. L’accès de l’actuel tronçon du RAVeL serait toujours accessible aux cyclistes souhaitant rouler paisiblement.

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